Haute Vallée de l'Aude : archives

Dimanche 8 août : Jean François,nouveaux membre de Brenac et Henri.
Continuation de la désobstruction du "trou des dentelles",50 m en aval du TDVB à St Colombe sur Guette. 1 tir délargissement à l'entrée,1tir au fond,mais surtout crévement d'un bouchon de remplissage libérant un excellent courant d'air.Ce trou ne peut pas à priori jonctionner avec le TDVB,mais pourrait par contre permettre d'accéder à l'aval de la riviére souterraine,une grande partie du ruisseau du bailleurs ce perdant juste devant.

-22 Mai : rando,prospection,photos sur le massif du Benal à Ste Colombe sur Guette par Henri quiconfirme le trés gros intérêt du départ ventilé découvert le 17/04, 50m en aval du TDVB et à l'aplomb de la perte du ruisseau du bailleurs en moyennes eaux...Repérage de zones potentiellement intéressantes sur la montagne de CRABIXA en amont du BENAL.

Dimanche 04 Avril 2010 : Laurent, Alain M, Claire, Jean-Marie et Jean B Alain C Marie, Michel N, Christophe B
Trou du Vent des Bailleurs (Haute Vallée de l'Aude)
Laurent et Alain doivent visiter avec Jean cette cavité récemment découverte pour s'assurer qu'elle peut servir de terrain d'entraînement au futur barnum de cet automne. Christophe, Marie et Michel du SCM les guident et profitent de l'occasion pour terminer un bout de topo. Jean Marie et Claire ont du annuler leur sortie de ski de rando en raison des conditions météo et se joignent au groupe au dernier moment accompagnés d'Alain C (SSPCV). Visite agréable dans une cavité très ventilée, qui aurait du être sèche mais qui est en fait parcourue par un magnifique actif. Les gouttelettes ont rendu les photos impubliables, dommage. Nous prenons notre repas et le courant d'air nous refroidit rapidement dans cette galerie qui est pourtant d'un bon diamètre ; nous n'avons pas besoin de bâton d'encens pour en tester la présence. En attendant l'équipe topo nous nous réchauffons comme nous pouvons : Laurent, Caire et Jean Marie creusent à la binette les sédiments qui obstruent la superbe galerie du Tuboloir. Jean et Michel se défoulent à la massette sur une des 3 lucarnes terminales de ce même tube. Ces lucarnes aspirent phénoménalement. Alain C visite le P30 connu qui fait suite à l'une d'elles. Il escalade un conduit remontant fortement aspirant et entend nettement la voix de Michel. Aucun doute n'est permis : les 3 passages doivent confluer et certainement déboucher sur la suite du Tuboloir. Après un nouveau burinage Michel tente un passage en force ; en contact très intime avec la paroi... Il revient enthousiaste : ça passe : il a effectivement découvert la suite avec arrêt sur "rien". Les autres devront attendre que l'étroiture soit dynamitée... Nous ressortons ravis de cette visite et souhaitons de belles découvertes à nos hôtes du SCM

Dimanche 3 Mai 2009 : poljé de coudons
Henri, Raymond.
Nous avons commencé à ouvrir un trou en surface à 60m à l'ouest de l'entrée principale.Avancée de 2.50m en3 tirs, mais il y a des risques que ce soit un tube à vent avec un petit trou 15m au dessus et qui aspire... Descente dans le trou principal jusqu'en haut du puits. Il souffle un air frigorifiant estimé à 4°c...mais surtout, il n'est pas aussi craignos que dans nos souvenirs...La trémie n'a pas bougée et les pieds droits sont toujours la... Affaire à suivre,surtout pour y faire une topo...Avis aux amateurs...

Dimanche 20 avril 2008 : Trou de l'Écharpe (Haute Vallée de l'Aude)
Félix, Raymond, Henri Vallée du Rebenty
Redécouverte de cette cavité et début de désobstruction de l'étroiture terminale.

Dimanche 23 03 2008 : Chtulhu Démoniaque
Guido, Didier, Laurent, Félix, Jean Marie

Laurent organise la visite du Chtulhu Démoniaque (Caudiès) pour ses amis spéléos belges, Guido et Didier. Jean-Marie et Félix en profitent pour se joindre à eux. La cavité quasiment horizontale suit une faille régulièrement élargie par de belles galeries. Le tout se termine par un point bas quasiment bouché par du sable, nous entendons le bruit de l'air qui passe entre le sable et la voûte 2 ou 3 mètres plus bas. Ce siphon se remplit de plusieurs mètres cubes de sable à chaque crue...

Et la désobstruction demande plusieurs heures d'effort...dommage, nous ne pourrons pas voir les 15 kilomètres qui suivent... Nous ressortons en milieu d'après midi sous une tempête de neige et un vent sibérien. Cette visite nous redonne un peu d'espoir sur la possibilité de découvrir une suite au Bézis qui lui aussi se développe sur une faille.

L'album photos de cette journée est consultable à l'adresse ci-dessous :
http://webphotos.aol.fr/ap/viewShare.do?shareInfo=qehO4z9cYlnZ%2fOPxiydYyPGW8Zo4qmW494CxXK4A2JJWGd%2bBXiXp6w%3d%3d

01/10/2006 Gouffre de la Charogne
Henri, Félix, Jean-Michel, Jean-Marie
Henri nous guide vers un aven situé non loin du Mounégou sur le flanc est du col de pailhères. Il a découvert cette entrée et a commencé à le dégager lors d'une précédente sortie. Depuis un ovidé malhabile a eu la malencontreuse idée de se fracasser au bas de la zone d'entrée (vers -10) et à se laisser mourir au point bas d'une chatière donnant accès à la suite de la cavité. L'odeur a tenu Henri éloigne pendant quelques temps. Aujourd'hui Henri a tout prévu : gants, poubelle, brosse, masque... style médecin légiste et même une sulfateuse pleine de désinfectant. Après extraction du corps nous rampons en apnée dans le mélange "laine pourrie / désinfectant". La suite n'est pas bien large. Un tir en micro-charges nous permet d'atteindre le bout de l'étroiture : le sol sableux bouche la suite, il n'y a pas de courant d'air. Nous remontons et installons une solide plancher sur la structure métallique préparée par Henri et quelques spéléos ariégeois. Nous camouflons le tout sous un amas de cailloux. Quelques mois plus tard Jean-Marie et Claire sont repassés en ski de rando sur l'aven : aucun indice dans l'enneigement ne permet de suspecter la présence d'une cavité : la circulation d'air est donc quasi inexistante. Cependant il paraît utile de tenter au moins sur un WE de dégager le sable du méandre terminal. En effet les traces de circulation d'eau sont très nettes et il se pourrait au vu de la structure de la cavité (puits/méandre/puits..) qu'un ressaut fasse suite rapidement à la partie horizontale.

21/01/2001 : Gouffre de la stèle (Haute Vallée de l'Aude)
Participants :Sébastien, Laurent, Sylvain, Jean, Jean-Michel, Jean Marie.

Nous nous retrouvons vers 9h à MIJANES. L'objectif est de désobstruer un trou découvert par Henri s'ouvrant sur le cote est du col de Pailhères quelques dizaines de mètres sous le gouffre du MOUNEGOU. Nous atteignons le site en ski de rando ou à pied pour certains en suivant la route.

L'entrée est ouverte mais doit être partiellement déneigée. Le courant d'air aspirant est très net.

Nous creusons toute la journée le bas d'une trémie (à -10 mètres). Du fait de notre progression les blocs amoncelés au-dessus de nous deviennent de plus en plus menaçants. Nous dégageons un bloc plus imposant que les autres mais nous n'arrivons pas à le hisser au sommet de notre puits. Jean Michel, par déformation professionnelle, nous improvise un mouflage de fortune avec une vieille sangle et quelques antiques mousquetons ornant son baudrier en prévisions de virtuelles assurances... A tous les six nous tirons le mégalithe depuis le haut du puits en synchronisant nos efforts par des hurlements pré-néolithiques. Jean qui vient avec nous sous terre pour la première fois se demande ou il est tombé. D'ailleurs nous ne le reverrons pas. Enfin la stèle, qui donnera son nom au gouffre, se pose en sécurité sur la margelle du puits.

La nuit va tomber et le courant d'air se fait glacial. Nous arrêtons de creuser mais la motivation reste forte vue l'emplacement du trou et l'intensité du courant d'air. PS : Nous reviendrons sur ce site au mois de mai 2006 : Nous creusons au bas de la trémie, consolidée par des boisages... d'infortune. Entre les blocs des espaces noirs s'ouvrent et le courant d'air monte cette fois-ci mais tout aussi glacial. Un passage est envisageable sous la trémie. Nous savons qu'un -1000 peut être dessous, mais nous arrêtons, certains que se faufiler sous cet amas de blocs tiendrait plus du suicide que de la spéléologie. Le chantier reste en l'état. Il peut être repris avec d'importants moyens de stabilisation.

Samedi 05/04/2008 Grotte du Diapason
Laurent, Félix, Claire, Jean-Marie

Nous nous garons vers 10 heures au bord de l'Aude. Laurent retrouve après quelques hésitations le chemin à flanc de paroi. Les feuilles mortes rendent certains passages assez glissants.

Les cordes en place, posées il y a plus de 10 ans pour faciliter le parcours, sont plus verte que la végétation environnante et ne garantissent pas une grande sécurité.

Nous nous changeons dans le vaste porche dominant la vallée de l'Aude. La chatière d'entrée est bien ventilée et pas si désagréable que ça.

La trémie ventilée s'est effondrée en partie dans le conduit désobstrué il y a une dizaine d'années. Ce qui n'incite guère à y reprendre les travaux.

Nous visitons les diverses galeries et gagnons le conduit ensablé sensé déboucher de l'autre coté de la trémie. Le sable compacté, mêlé de couches de calcite est de plus en plus dur. Trop dur pour notre piquette, pas assez pour le dynamiter. Le chenal de voûte qui guidait l'avancée disparaît. Pas le moindre courant d'air. Nous décidons d'arrêter. Laurent repère dans le niveau inférieur une suite possible, mais peu aérée. Au retour nous éclairons le haut d'une vaste cheminée, juste avant la sortie, qui ne semble pas avoir été escaladée. Une autre explo est prévue pour traiter ces deux objectifs. Retour aux voitures vers 17 heures.

Trou de la Charogne